Cueille pour moi le raisin de la vigne
Quand je sonnerai
M’ouvriras-tu la porte
Dans un svelte élan ?
Ne sois pas effrayée
Par ce rire dément
Le paysage est humble
Abandonne ton épaule
Donne de tes bras l’aumône
L’ours grogne
De sa voix vieillotte
L’ours grogne
Froid comme un glaçon
Il voit venir
le pesant crépuscule
L’avenir rétréci
Le rythme cassé
Entrave son élan
L’enfant tremble
Son cœur s’étrangle
Inquiet
À l’état de frissons
Va au devant de lui
Berce-le doucement
L’enfant crie
À l’hiver qui sonne
L’enfant crie
À sa vigueur passée
Que mes passions demeurent
Passionnément
(remeny - 11 janvier 2011)