Je sais bien. Je sais bien…
- Tu es songeur
- à mon profond regret
- que veux-tu dire ?
- tu n’imagines pas les efforts que je fais pour ne penser à rien
- tu vas nous le faire ce grand poème épique ?
- tu es pressée ?
Elle eut un léger sourire.
- tu vas encore me dire que je n’écris que des mauvais poèmes
Elle haussa les épaules et fit une grimace affirmative.
- plutôt !
Elle dit encore :
- si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver
Il resta un moment à la regarder s’éloigner, sortit son carnet de notes et griffonna : è vero, non c’è proprio niente di poetico…
(remeny – 12 novembre 2011)