Une ivresse malsaine
Je m’étais tellement habitué à toi
Toi, dont j’ai appris à connaître
Ta voix forte, ton sourire et tes caprices
Toi à qui j’ai sacrifié mes silences et mes nuits
Je m’étais tellement habitué à toi
Toi, qui m’effrayais un peu
Qui a préféré ta vie aux cent vies possibles
Sans la moindre incertitude
Toi qui m’a épuisé jusqu’à l’âme
Je m’étais tellement habitué à toi
Que ça en devenait une infirmité
Veux-tu un autre café ?
Je suis gêné de te le dire
Comme tu as changé, à vue d’œil
Quelle flaccidité de muscles
Tu manque de coquetterie
Quel dommage !
(remeny - 24 avril 2011)