Piccola storia del rock italiano... 3. Banco del Mutuo Soccorso

Publié le par noserrances.over-blog.com

Banco del Mutuo Soccorso

 

Retenez ce nom !  Assez étrangement, il désigne une caisse d’épargne en Italie !  Si vous avez un peu de chance, trouverez-vous un de leurs albums à la FNAC ou à la Médiathèque, mais il faut beaucoup de chance.  Premier coup de cœur, deux autres suivront un autre jour, un peu plus tard… il faut faire durer les plaisirs !

 

Banco del Mutuo Soccorso est un groupe de rock progressif influencé par Gentle Giant, Jethro Tull, Emerson, Lake & Palmer ou Genesis.  Sans doute les maîtres du rock progressif italien.

 

Il y a ce mélange de rock, de jazz et de musique classique, il y a le travail extraordinaire des deux claviéristes  (les frères Vittorio & Gianni NOCENZI)  qui donnent la texture si caractéristique du Banco, le jeu de Marcello TODARO à la guitare  et il y a l'extraordinaire voix, ample et très expressive de Francesco Di GIACOMO. 

 

Francesco Di GIACOMO est un personnage très attachant.  Wikipédia nous apprend qu’il vit presque caché dans la campagne romaine refusant toute célébrité.  Il donnerait même des cours de cuisine  régionale !  Il fait trois apparitions dans des films de Fellini :  dans une brève séquence de Satyricon (1969)  où il chante une mélodie avec un instrument à cordes,  Roma (1972) ainsi que dans le délicieux  Amarcord  (1973).

 

Le groupe a toujours su produire des albums majestueux, tout en finesse, en raffinement mélodique et instrumental

 

Le groupe s’est formé en 1969 mais leur premier album n’est sorti qu’en 1972.  Leur premier album éponyme – la cover est une espèce de grande tirelire - est déjà d’une maturité remarquable ; on parle donc de rock progressif, voire symphonique mais toujours très inventif.  Très grande qualité aussi pour le second « Darwiné et le troisième « Io Sono Nato Libero ».  Ces trois albums sont l’essentiel du rock progressif  italien – représenté aussi par  LE ORME et PFM - albums majestueux, tout en finesse, en raffinement mélodique et instrumental

 

Les albums suivants sont d’une qualité plus laborieuse ; Banco glisse vers la pop et tente également un album en anglais, plus commercial mais au succès très mitigé.     Il faut attendre 2005  et le live  « Seguendo tracce »,  l’enregistrement intégral d’un concert de 1975 à Salerne, pour retrouver le Banco dans une forme parfaite.  Cet album est probablement leur  meilleur album live.

 

Qu’est devenus le Banco ?  Di Giacomo a encore donné 2 concerts avec le répertoire du Banco à Civitavecchia ce 21 et 22 décembre 2010. 

 

Quels extraits choisir ?  Commençons par « In Volo » en intro, puis s’enchaîne  « RIP » (Requiescant In Pace », premier véritable bijou.

 

 

Comment oublier le grandiose « Il Giardino del Mago », longue suite de 18 minutes, réduite ici à 9 minutes par la magie de You Tube ?  Tout y est parfait, un vrai moment de grâce !

 

 


 

 

Ces deux extraits sont tirés de leur premier album.

 

(remeny - 14 janvier 2011

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M
<br /> "ce mélange de rock, de jazz et de musique classique", mélange de folk aussi<br /> <br /> mélange très réussi qui rallie mes suffrages<br /> <br /> cette liberté qui demeure au jazz et aux véritables créateurs (libres)<br /> <br /> le coeur est touché et s'élargit par les moments "lyriques"<br /> <br /> dans mon esprit, je danse sur ces différents moments, une danse d'amour intense et désespérée<br /> le premier extrait vidéo est "héroïque", "épique"<br /> <br /> le second extrait mérite plus qu'une écoute pour en découvrir toutes les subtilités et en éprouver l'intensité dramatique<br /> <br /> merci!<br /> <br /> <br />
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